parents d’Elliott et Laurine
Pour Amélie et Jessy, la famille c’est avant tout un travail d’équipe. « On est chanceux de s’avoir » confie Amélie. D’emblée, ils parleront de leur différence, mais le ciment de leur union tient des valeurs familiales qu’ils partagent. Ces professionnels qui occupent tous deux des emplois exigeants n’hésiteront pas à réorganiser leur carrière respective à l’annonce du diagnostic de TSA d’Elliot.
AmélieLe chemin qui a mené au diagnostic a été long. J’ai voulu et tenu à prendre ça tranquillement. Le diagnostic est venu tard, tout juste avant l’entrée à l’école même si Elliot était déjà dans des services de rééducation. Malgré le fait que nous savions, les mots ont l’effet d’un coup de masse pour moi. Une fois l’étiquette posée, nul doute n’est possible. Je me rappelle m’être dit : “Là c’est bien vrai, c’est ça !” puis j’ai dû prendre une pause de mes activités pour retrouver l’équilibre.
JessyÀ l’annonce du diagnostic, j’ai pleuré une soirée de temps sans trouver de réconfort. Le lendemain, je me suis dit, “ok, on repart.ˮ Puis, à la suite d’une année personnelle chargée où j’ai été confronté à la fragilité de la vie, j’ai demandé Amélie en mariage. Les couples parents d’enfants handicapés se séparent dans 85 % des cas, je me suis dit que pour nous ce serait différent. Nous aimons notre vie comme elle est et notre mariage fut une façon de nous le confirmer.
Conseil phare pour les parentsSoyez organisés, tenez un cartable de tout ce qui se passe entourant les services et documents de votre enfant. Compiler des traces et planifier nos rencontres nous a souvent permis d’obtenir les bons services au bon moment. L’organisation est une compétence qui fait assurément une différence pour arriver à faire valoir efficacement les besoins de nos enfants.