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Nous pouvons décider, par conviction ou parce que nous savons que notre enfant en est capable, d’inscrire celui-ci dans une activité de loisir intégrée à la population.

« Cette forme de loisirs vise à intégrer une personne présentant un handicap à une activité au sein d’un groupe régulier ou dans la communauté. 1 » Il peut arriver que notre enfant, de par ses particularités, ait besoin d’un petit coup de pouce pour vivre une expérience positive.

 

Plusieurs associations peuvent nous fournir ce petit coup de pouce :

L’Association pour l’intégration sociale (AIS) soutient les personnes présentant une déficience intellectuelle. Elle offre un volet accompagnement, qui permet à notre enfant d’effectuer des sorties dans la communauté afin qu'il y vive des activités de loisirs tout en étant accompagné par une personne formée.

L’Association régionale de loisir pour personnes handicapées du Centre-du-Québec (ARLPHCQ) offre un soutien aux enfants handicapés, tous diagnostics confondus. Elle a notamment le mandat d’offrir une aide financière aux organismes qui accueillent nos enfants dans le but de les intégrer à des activités de loisirs.

Les organisations communautaires liées au diagnostic de notre enfant et dont nous sommes membres ont aussi un rôle à jouer. S’informer auprès de celles-ci et manifester notre besoin d’avoir des services de loisirs pour notre famille est primordial. C’est en nommant nos besoins que nous pouvons espérer voir naitre de nouvelles activités qui seront destinées à nos enfants.

Les fondations : tout parent en mesure de faire valoir le bien-fondé d’une activité spécifique pour son enfant peut présenter une demande aux fondations pour l’aider à absorber le coût qu’engendre l’activité de loisir souhaitée. Voir ici une liste des fondations vers qui nous pouvons nous tourner.

Saviez-vous que?

Les organisations communautaires ont le mandat, dans la mesure de leur disponibilité financière, de répondre aux besoins qu’énoncent les familles membres de leur organisation.

Nous avons une idée qui pourrait faire une belle différence dans la vie de notre famille et de notre enfant ? Soumettons-la sans détour : peut-être ne sommes nous pas les premiers à en parler !

Pour les parents créatifs qui se sentent prêts à poser un geste concret pour améliorer la vie de familles de la région, s’impliquer dans le conseil d’administration d’un organisme communautaire apporte la possibilité d’aider, en plus de se créer un réseau de parents vivant des réalités similaires à la nôtre.

Consulter la liste des organismes communautaires de la région ici.

Osons demander !

Notre enfant est adepte d’arts martiaux et nous craignons qu’on lui refuse l’accès aux cours à cause de son diagnostic.

Saviez-vous que?

L’accès aux loisirs ne doit aucunement être perçu comme un privilège ! Citoyennes à part entière, les personnes ayant une limitation fonctionnelle ont des droits enchâssés dans plusieurs documents dont :

  • la Charte mondiale des personnes handicapées (1981);
  • la Charte canadienne des droits et libertés (1982);
  • la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (1975);
  • la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale (1978, modifiée en 2004 - Loi 56);

L’équité passe par une réponse fondée sur les besoins de chaque personne ayant une limitation fonctionnelle, sans égard au lieu et au dispensateur de services. 2

Mais rassurons-nous, les personnes responsables des ressources de loisirs consultées dans le contexte de ce guide ont toutes répondu qu’elles avaient de l’ouverture à intégrer les enfants, et ce, malgré leurs particularités. 

«  Tant que la communication et l’ouverture chez la famille y sont, tout est possible  », nous ont dit tour à tour les responsables des cours de karaté, de natation et de gymnastique. 

Il est possible qu’un accompagnement soit requis selon les capacités et limites de l’enfant alors que dans d’autres cas, la présence physique d’un parent à proximité suffit. 

Suivant quelques adaptations mineures, nous réaliserons peut-être qu’oser suivre notre enfant dans ses passions c’est lui offrir la possibilité d’accéder à un univers nouveau et insoupçonné. 

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