Nous, familles d’enfants du primaire, sommes les champions de l’adaptation. Nous avons tous eu à jongler avec l’adaptation au monde scolaire et nous avons probablement trouvé une formule qui convient à notre famille.
Nos plus grandes préoccupations du moment tournent souvent autour de l’accompagnement de nos enfants qui vieillissent. Nous vivrons bientôt le passage du primaire au secondaire et nous commençons à nous questionner.
De plus, nous aimons penser que nos enfants se tissent un réseau social et nous restons à l’affût de ce qui se passe pour intégrer nos jeunes à des activités sociales et de loisir. Nous voulons qu’ils prennent part à la société dans laquelle ils évoluent, à leur mesure toujours et dans le respect de leur unicité.
Nous vivons aussi parfois avec une nouvelle réalité de famille monoparentale. Soudainement, nous devons apprendre à vivre autrement. C’est parfois difficile par contre, car notre réseau élargi tend lui aussi à s’essouffler.
Par ailleurs, nous nous sentons munis d’une belle et nouvelle assurance pour rencontrer les intervenants qui gravitent autour de nos enfants. Nous nous sentons mieux ajustés et moins émotifs par rapport à notre réalité de famille vivant avec un enfant handicapé.
Également, la conciliation travail-famille est souvent mieux installée que lorsque nos enfants étaient plus jeunes et nous savourons le fait de déployer moins d’énergie à nous adapter.
Nous nous sentons plus forts, plus armés que dans le passé et ces nouvelles forces nous aident au quotidien.