Plusieurs parents d’enfants qui présentent des handicaps composent avec des inquiétudes, notamment celle de ne pas réussir à savoir si leur enfant vit des situations d’abus.
Plusieurs facteurs de vulnérabilité peuvent contribuer à rendre la personne ayant une déficience intellectuelle plus à risque d’être victime d’une agression sexuelle que la population générale.
En voici quelques-uns :
- Leur difficulté de communication;
- Leur faible crédibilité;
- Leur manque de connaissances et d’éducation sur la sexualité;
- Leur difficulté à reconnaître un danger potentiel;
- Leur difficulté à discerner les gestes appropriés de ceux qui sont inappropriés ou de nature criminelle;
- Leur isolement et leur besoin d’affection et d’attention;
- Leur dépendance économique, physique et psychologique;
- Leurs déficits dans les compétences interpersonnelles;
- Leur entraînement à la soumission et à l’obéissance;
- Leur manque de pouvoir décisionnel et de contrôle sur leur vie;Leur manque d’estime de soi;
- Leur ignorance en regard de leur droit à refuser de se prêter à des actions auxquelles ils n’ont pas envie de prendre part.1